vendredi 16 août 2013

FPR Lyon - Actualités (point de vue d'un nazbol lyonnais)

Un petit fait divers représentatif des dérives de notre société gangrenée !
L'été 2013 est décidément très vestimentaire. A Trappes (Yvelines), les barbus se sont mis en ébullition pour défendre l'une des leurs « injustement » contrôlée par une patrouille, parce qu'elle se promenait dans la rue toute de niqab vêtue. A Nice, ce sont trois jeunes qui n'ont pas apprécié d'être abordés par des CRS alors qu'ils déambulaient en short et torse nu. A Trappes, cette jeune Antillaise convertie à l'islam pendant son adolescence se dissimulait totalement le visage. Sur la Côte d'Azur, nos trois banlieusards d'origine malienne, mineurs, exposaient ostensiblement leur poitrail comme si la ville n'était qu'une vaste plage.
La politesse, ça ne passe pas La virée de ces trois adolescents de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) semble improvisée. S'embrouillent-ils avec le contrôleur ? Toujours est-il qu'ils débutent leur périple par un petit séjour au commissariat qui ne manque pas de mettre leurs nerfs à vif.
Quelques heures plus tard, dans l'après-midi du 23 juillet, on les retrouve sur la célèbre Promenade des Anglais, à la hauteur de la plage de l'Opéra. Un brin excités, ils attirent l'attention de deux CRS venus de la région parisienne dans le cadre des renforts saisonniers. Les fonctionnaires descendent de leurs VTT et leur demandent d'enfiler leur tee-shirt. Motif : ils sont en infraction avec un arrêté municipal qui interdit d'être torse nu dans la rue. Une approche bon enfant, selon Grégory Joron, délégué du syndicat Unité-SGP-Police.
L'ambiance se détériore très rapidement. A croire que ces garçons ont décidé de saisir l'occasion pour montrer ce dont ils sont capables quand un fonctionnaire les importune. L'un des deux CRS est taillé comme une armoire à glace, mais le vent tourne en leur faveur. Tandis que l'un des policiers menotte le plus véhément, son collègue sort sa « gazeuse » pour tenir les autres à distance, sauf que le bouchon de la bonbonne explose. Aspergés de gaz lacrymogène, les CRS vacillent. Une matraque télescopique change de mains, et ce sont les policiers qui prennent des coups, avec à la clé trente jours d'interruption de travail et une minerve pour l'un d'eux. Par chance, une patrouille vole à leur secours...
Les trois jeunes, dont deux sont déjà connus pour des faits de violence (sur mineurs), seront convoqués devant le tribunal, où les policiers rêvent qu'on les habille pour l'hiver.

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